L’AGE DE GLACE 4
On a beau connaître la formule par coeur, les aventures de Manny le mammouth, Sid le paresseux et Diego le tigre (…) continuent de nous faire fondre. (…) Les personnages comme les gags redoublent encore d’originalité.
Cette nouvelle odyssée rigolote reprend du poil (…). La 3D est, cette fois, époustouflante et la tempête donnerait presque le mal de mer ! Seul petit bémol, le rythme joue un peu au Yo-Yo.
Si le trio continue à nous enchanter, les vraies surprises sont à aller chercher du côté des nouveaux protagonistes. C’est ce qui fait la force et la faiblesse du film… (…) « L’Age de glace 4 : la dérive des continents » reste tout de même un bon moment d’action et d’humour au rythme frénétique mais jamais barbant.
SUR LA ROUTE
Ce film est présenté en Sélection Officielle au Festival de Cannes 2012
Road-movie
A l’instar de Central do Brasil et Avril brisé, Walter Salles se réinvente dans le genre du road-movie à travers Sur la route. Le réalisateur affirme que c’est une occasion pour lui de revenir sur des films essentiels, comme Pierrot le Fou de Jean-Luc Godard ou Profession : reporter de Michelangelo Antonioni. Il ajoute également que « son premier souvenir d’enfant est la route qui défile par la lunette arrière d’une voiture », témoignant ainsi de son intérêt particulier pour ce genre cinématographique.
Le cinéma à l’épreuve de la littérature
« Sur la route » est classé parmi les 100 meilleurs romans du XXe siècle en langue anglaise. C’est un récit culte dont le succès a rendu son adaptation cinématographique très délicate. Walter Salles exprime la difficulté de s’attaquer à une référence de la littérature « Beatnik » en assimilant cette expérience à un saut en parachute…
La « Beat generation » au cinéma en 2012
Après Howl de Rob Epstein, qui est sorti en février 2012, c’est au tour de Sur la route de rendre hommage à la « Beat Generation ». Dans Howl, Allen Ginsberg, le poète américain, est mis en avant. On retrouve son personnage en second plan dans le film de Walter Salles aux côtés de Jack Kerouac (Sal Paradise), son cofondateur du mouvement littéraire et artistique le plus controversé de l’Amérique des années cinquante.
On the Road, est le plus connu des romans de Jack Kerouac
Selon le « mythe Kerouac », ce livre fut écrit d’un seul jet, en trois semaines (du 2 au 22 avril 1951), sur un rouleau de papier de 36,50 mètres de long, dans de longues sessions de prose spontanée et enfiévrée ; il crée ainsi un style d’écriture totalement personnel, en partie inspiré par son amour du mouvement jazz Be Bop, de ses fulgurances et de ses improvisations. Ce manuscrit a été dactylographié sur des feuilles de papier à calligraphie japonaise, collées bout à bout et non sur un rouleau de papier à télétype. Ce manuscrit original a été vendu aux enchères 2,2 millions de dollars en 2001.
En 2001, la rédaction du American Modern Library inclut Sur la route dans sa liste des cent meilleurs romans du XXe siècle en langue anglaise. En 2007, à l’occasion du 50e anniversaire de sa publication, la version originelle du manuscrit a été publiée, sous le titre On the Road