Les infos du cinéma
Cette semaine « TURBO », « LE MAJORDOME » et « THE WAY » à l’affiche dont « TURBO » en sortie nationale. A suivre les films dont on parle beaucoup sur les chaines TV « LE CŒUR DES HOMMES 3 », « 9 MOIS FERME » sans oublier « LETTRE A MOMO », « L’EXTRAVAGANT VOYAGE DU JEUNE ET PRODIGIEUX SPIVET », « PLANES » le dernier Disney, « LANN VRAZ » La première fiction longue en langue bretonne entièrement réalisée en Bretagne, ensuite « LA VIE D’ADELE » et « EN SOLITAIRE ».
Espérant vous voir nombreux au cinéma.
LA VIE DOMESTIQUE
Domestique ou domestiquée
Selon Isabelle Czajka, La Vie domestique est un concept bien précis : « Ce n’est pas la vie amoureuse, ce n’est pas la vie conjugale, ce n’est pas la vie familiale, c’est la vie domestique, c’est à-dire comment justement les femmes finalement endossent de façon insidieuse, sournoise, sans qu’on les y oblige forcément, toutes ces petites choses du quotidien, ces choses qui sont à faire. Les femmes deviennent alors leur propre bourreau. »
Être une femme libérée, tu sais c’est pas si facile
Isabelle Czajka voulait porter à l’écran la condition d’une certaine catégorie de femmes actuelles et leur place dans la société d’aujourd’hui : « Je fais partie d’une génération de femmes à qui on a dit que tout était possible en même temps : travailler, avoir une carrière, des enfants etc. que cela ne posait pas de problème, que le monde désormais était prêt et adapté à ce schéma (…) Mais ce n’est pas tout à fait vrai. C’est beaucoup plus compliqué (…) Ce film m’a aidée d’un point de vue personnel à sortir de la vie domestique. »
La cage dorée
Autour de l’héroïne ici fédératrice gravitent des femmes différentes en bien des points. Que ce soit au niveau de l’âge, de la classe sociale, de la situation personnelle ou de la personnalité, ce groupe de femmes est à première vue assurément hétérogène. Il est pourtant soudé par la même vie domestique qui emprisonne les personnages. La situation de la femme est d’ailleurs selon la réalisatrice comparable à une classe sociale, dans la mesure où il est difficile de s’en extirper. Pour Isabelle Czajka, les femmes se retrouvent parfois sans même s’en rendre compte, piégées dans un confort matériel.