Les Infos du cinéma
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Pour les amateurs de manga ne pas manquer ONE PIECE Z.
Les bénévoles du cinéma seront heureux de vous accueillir.
ONE PIECE Z
Le succès du manga
One Piece, c’est avant tout un manga très populaire au Japon et ailleurs dans le monde. 67 volumes qui se sont vendus à 270 millions d’exemplaires au pays du soleil levant, et 9 millions en France depuis l’année 2000. Fruit de l’imagination de Eiichiro Oda, le manga a été décliné en série télévisée (585 épisodes). Et enfin, ce ne sont pas moins de 11 films qui ont été produits dont l’avant-dernier, One Piece – Strong World sorti en 2009 au Japon et en 2011 en France.
Fan de One Piece
Tatsuya Nagamine était un lecteur du manga « One Piece », il connaissait donc son univers. Persuadé qu’il travaillerait un jour sur cette œuvre, il avait pour habitude de prendre des notes et de garder des idées en tête, juste au cas où. Lorsqu’on lui a proposé de réaliser One Piece Z, un première version du scénario était déjà écrite. Il a alors pu en discuter avec les producteurs et proposer sa vision des choses.
Images de synthèse
Le film utilise quelques images de synthèse. Notamment pour le personnage « Zoro » qui tient trois sabres dont un dans la bouche. Il était ainsi plus facile de visualiser ses mouvements. Il suffisait ensuite de combiner les images de synthèse avec l’animation 2D.
Mésentente cordiale
Le réalisateur, Tatsuya Nagamine, était un grand fan du personnage « Z ». Il a même rajouté des commentaires pour étoffer son histoire. Mais Eiichiro Oda, le créateur de One Piece, lui rappelait gentiment que le héros était « Luffy », et que le film ne devait pas tourner autour de « Z ». « Si je l’avais laissé faire, on aurait fini avec un film sur Z. Du coup je lui ai continuellement rappelé. Il me disait qu’il avait compris, mais je me suis battu jusqu’au bout en me demandant si c’était bien vrai ! », raconte-t-il amusé. Et Nagamine Tatsuya de conclure : « Au final, je pense qu’on a su trouver un équilibre subtil ».
Sato, maître de l’animation
Masayuki Sato, directeur de l’animation sur le film One Piece Z, a travaillé auparavant pour différents projets. Il a entre autres participé aux films Pokemon 3: The Movie et One Piece – Strong World. Il bénéficie aujourd’hui d’une grande reconnaissance dans le monde de l’animation.
AFTER EARTH en Sortie nationale
Le réalisateur
Issu d’un milieu aisé, Manoj Nelliyattu Shyamalan grandit en Pennsylvanie, dans la banlieue chic de Philadelphie. Poussé très jeune vers le cinéma, il réalise plusieurs dizaines de courts métrages amateurs largement inspirés de Steven Spielberg, son idole, avant de partir étudier à l’Ecole des Arts de l’université de New York.
Son premier long métrage, Praying with Anger (1992) est plus ou moins basé sur une de ses propres expériences : un retour en Inde, son pays natal, après des années passées aux Etats-Unis. Acclamé par la critique, boudé par le public, le réalisateur enchaîne sur Wide Awake (1998), qu’il interprète, réalise, écrit, produit et tourne dans la ville de son enfance, Philadelphie.
Sixième Sens, son 3ème film, inaugure en 1999 une collaboration fructueuse avec l’acteur Bruce Willis. Ce film traitant de phénomènes paranormaux est un succès planétaire immédiat et initie un retour du surnaturel dans le cinéma américain. Suit Incassable, toujours avec Bruce Willis, une oeuvre mystérieuse qui s’inspire de l’univers des comic-books et qui rencontre un public plus mitigé. Cela n’empêche pas Shyamalan de continuer sur sa lancée en réalisant Signes, un drame de science-fiction confrontant Mel Gibson et Joaquin Phoenix (2002) à d’inquiétants phénomènes.
Il revient à la réalisation en 2010 avec la superproduction fantastique Le Dernier maître de l’air, adaptation de la série d’animation Avatar, le Dernier Maître de l’Air, où la révélation de Slumdog MillionaireDev Patel, est au centre d’un conflit pour la conquête et l’équilibre entre les quatre tribus du Feu, de l’Air, de l’Eau et de la Terre. En 2013, il met en scène After Earth avec Will et Jaden Smith d’après une idée originale de Will Smith. Il s’entoure pour l’écriture de Gary Whitta, connu pour son travail sur Le livre d’Eli, et de Stephen Gaghan, scénariste/réalisateur de Syriana. Une première dans sa carrière, le metteur en scène ayant pour habitude de scénariser à lui seul ses films.
One Thousand A.E
Dans After Earth, précédemment intitulé « One Thousand A.E », Will Smith est crédité en tant que producteur (via sa société Overbrook Entertainment), acteur et scénariste. Il a eu l’idée du film avec son beau-frère, Caleeb Pinkett, en regardant I Shouldn’t Be Alive, une série de docufiction dans laquelle on découvre les aventures d’hommes et de femmes qui se sont retrouvés dans des situations hors du commun, entre la vie et la mort. Partant de ce postulat, ils ont imaginé l’histoire d’un père et de son fils ayant un accident de voiture dans une région hostile et où le fils doit se battre pour trouver les secours. Peu de temps après, Will Smith s’est orienté vers un nouveau pitch, celui que l’on connaît aujourd’hui. Le scénario a été rédigé, en majeure partie, par Gary Whitta (Le livre d’Eli), Stephen Gaghan (Traffic) et Mark Boal (Démineurs et Zero Dark Thirty).
L’univers de « After Earth »
After Earth n’est pas qu’un film ! En effet, une BD intitulée After Earth : Innocence a été publiée ainsi qu’un roman, After Earth : Ghost Stories, qui raconte les origines de l’histoire. Par ailleurs, un manuel de 300 pages compilant 1000 ans d’histoire a été rédigé par Peter David, Michael Jan Friedman et Robert Greenberger afin de donner davantage de clés sur l’univers d’After Earth. Il a servi de base à tous les éléments secondaires du film et explique ce qui arrive à l’humanité, depuis le départ des humains de la terre jusqu’à ce que l’on voit dans le long métrage. On y apprend, par exemple, que la grand-mère de Cypher (Will Smith) a pris la tête des Rangers à 50 ans. Caleeb Pinkett, le producteur, confie : « Ce qui m’a frappé dans cet ouvrage, c’est non seulement son degré de précision, mais également combien il était étrangement prémonitoire. Peter a imaginé l’histoire de tout un univers, mais ensuite, des événements similaires à ce qu’il avait écrit ont commencé à se produire dans notre monde, comme la pluie de météorites qui s’est abattue sur la Russie il y a quelques mois et qui ressemble à s’y méprendre à un événement décrit par Peter dans le livre. Cela prouve combien son approche est crédible et cela ancre l’univers de After Earth dans la réalité, même s’il s’agit d’un film de science-fiction. »
Ceci n’est pas que de la science-fiction !
On le sait, After Earth est un film de science-fiction, à grand spectacle. Pour autant, le tout repose sur un concept simple : la relation entre un père et son fils. Jaden Smith raconte : « L’héritage de son glorieux père est lourd à porter pour Kitai, qui, par ailleurs, se sent responsable de la mort de sa sœur. Elle a été tuée plusieurs années auparavant au cours d’une attaque dont Kitai se dit qu’il aurait pu faire quelque chose pour l’arrêter, et il pense que son père le tient également pour responsable. Leur relation est donc tendue, mais mon personnage tente d’y remédier, il fait tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir le respect et l’approbation de son père. »
LE PASSE
Sélection cannoise
Le Passé fait partie de la Sélection Officielle de l’édition 2013 du Festival de Cannes, en compétition. C’est la première fois qu’Asghar Farhadi, le réalisateur auréolé de prix pour Une Séparation et A propos d’Elly, foule le sol de la Croisette.
Marion Cotillard pressentie
A l’origine, l’actrice française Marion Cotillard devait jouer le rôle de Marie. Son emploi du temps étant trop chargé, Bérénice Bejo a pris sa place.
Prix Media
En mai 2012, Asghar Farhadi a reçu le premier prix Media (programme de soutien à la création audiovisuelle européenne) pour Le Passé, quand le film n’était qu’un projet et n’avait pas encore de titre officiel. Le prix a été partagé avec son producteur, Alexandre Mallet-Guy, de Memento Films Production.
Censure
En Iran, la censure fait rage. En 2010, le tournage d’Une Séparation avait été interrompu, non en raison de son sujet mais car Asghar Farhadi avait soutenu les cinéastes iraniens exilés lors d’une cérémonie officielle.
En France plutôt qu’en Iran
Asghar Farhadi s’est interrogé sur la façon dont il aurait abordé son film s’il l’avait tourné en Iran. Là-bas, selon lui, les gens s’enferment dans une sorte de mutisme et s’expriment de façon indirecte ce qui n’est généralement pas le cas en France. Il a fallu qu’il s’adapte à cela. Ainsi, c’est le personnage iranien (Ali Mosaffa) qui fait parler les autres. Pour autant, le réalisateur n’a rien prémédité. Il raconte : « C’était une réelle ligne de conduite pour moi, j’ai beaucoup tenu à ce que mes personnages ne soient pas définis par leur drapeau ou leur nationalité. C’est la situation qui détermine leurs comportements. Dans une situation de crise, les différences s’estompent ». En ce qui concerne le tournage à Paris, il ne voulait pas se laisser submerger par l’histoire de la ville : « Le danger qui guette tout cinéaste qui décide de faire un film en dehors de son contexte d’origine est d’y mettre les premières choses qui captent son regard. J’ai pris le contre-pied de cette démarche. Puisque l’architecture de Paris me fascinait, j’ai voulu la dépasser pour accéder à autre chose ». Raison pour laquelle la maison principale du film se trouve en banlieue.
Faire fi du passé
Le passé est quelque chose que l’on cherche à oublier même si cela n’est pas toujours évident. Dans le film, le scénario balance donc toujours entre la loyauté envers le passé et le besoin de se tourner vers l’avenir : « Aujourd’hui, nous gardons des traces de notre propre passé, il devrait être plus proche qu’il ne l’était autrefois. Malgré les photos, malgré les emails, notre passé est devenu encore plus obscur. La vie d’aujourd’hui tend peut-être à vouloir aller de l’avant en ignorant le passé. Or, l’ombre de celui-ci continue de peser sur nous et de nous ramener en arrière. Il me semble que c’est vrai en Europe comme dans le reste du monde, on a beau essayer de se propulser vers l’avant, le poids des événements passés continue de peser sur nous », raconte Asghar Farhadi.
Pourquoi Bérénice Bejo ?
Tout simplement car le metteur en scène s’est très vite senti proche de la comédienne : « Elle faisait partie de ces personnes avec qui il est facile d’établir tout de suite une relation, un échange. Son interprétation dans The Artist m’a persuadé de l’intelligence de son jeu. Ce sont deux dimensions absolument nécessaires pour que j’aie envie de travailler avec un acteur : il faut d’abord qu’il soit quelqu’un de fin et d’intelligent, et ensuite qu’il dégage à l’écran une énergie positive. Une personne attachante, avec qui le spectateur a envie de passer du temps ». Quant à Tahar Rahim, Asghar Farhadi a été séduit par son côté enfant.
HOTEL NORMANDY
Retrouvailles
Le réalisateur Charles Nemes signe également le scénario du film, qu’il a coécrit avec Jean-Paul Bathany, avec qui il avait déjà collaboré sur la série médico-comique H. Pour le rôle de Jacques, il a également choisi de faire appel à Eric Elmosnino, un acteur à qui il avait donné, il y a vingt-deux ans de ça, son tout premier rôle au cinéma dans Tableau d’honneur. Frédérique Bel, Anne Girouard et Ben avaient quant à eux joué dans son précédent film, Au bistro du coin.
Un scénario constamment réécrit
Le tournage de Hotel Normandy s’est nourri des nombreuses propositions faites par les acteurs, suggestions de bon matin, intuitions de dernière seconde, pour garder une certaine fraîcheur. Certaines scènes se sont ainsi étoffées à la dernière minute, juste avant que ne tourne la caméra. A titre d’exemple, l’une des scènes du film montre les personnages d’Héléna Noguerra et Ary Abittan partager une danse. C’est le second qui, en plaisantant, a suggéré à Héléna Noguerra de tomber à la fin de la danse. Une idée qui l’a séduite, qu’elle a fait passer au réalisateur… et qui a été incorporée au film.
Le début avant tout
Les premières séquences tournées correspondent aux premières scènes du scénario. En effet, Charles Nemes déteste les premières journées de tournage où sont tournées des scènes sans grande importance. Pour lui, il vaut mieux commencer au tout début de l’histoire : une solution comme une autre pour mieux approcher les personnages et plonger tout de suite les acteurs dans le bain.
Le luxe et la mer
Le réalisateur a tenu à donner à son film un aspect de conte de fée moderne, et a pour ce fait choisi de tourner en Normandie, et plus particulièrement dans la ville de Deauville : « La Normandie et Deauville accentuent la sensation de parenthèse dans la vie d’Alice, l’hôtel et la ville sont presque des personnages et contribuent naturellement à l’esthétique luxueuse du film. On n’avait aucune difficulté à trouver de la joliesse autour de nous. »
Anxiété
La scène de la vente aux enchères a été particulièrement intimidante à tourner pour Héléna Noguerra qui a dû se lancer dans une grande déclaration d’amour publique pour conclure la séquence. Pour calmer les inquiétudes de l’actrice, Charles Nemes lui a proposé de jouer tout d’abord son discours en petit comité.
Rom et com
Charles Nemes a tenu à filmer de manière différente les scènes comiques (généralement entre Héléna Noguerra et Ary Abittan) et les scènes plus romantiques (cette fois-ci avec Eric Elmosnino) : pour les premières, il a privilégié les plans face à la caméra, tandis qu’il a utilisé du champ/contrechamp (qui fait alterner les plans de chacune de deux personnes en train de dialoguer) pour les secondes.
Musique américaine
Jean-Claude Petit, grand compositeur français, s’est appuyé pour composer la musique du film sur les codes de la comédie romantique américaine, dans le but d’apporter un second degré rafraichissant à l’histoire.
Attention, climat exécrable
Les conditions climatiques n’ont pas été toujours favorables au tournage d’Hotel Normandy : lorsque Jacques emmène Alice voir les lumières au bord de la mer, les deux amoureux sont censés contempler le paysage avec romantisme, mais la pluie tombait ce soir-là : les deux acteurs ont alors été contraints de tourner la scène dans la voiture, dos à la mer, et de regarder à la place l’équipe et les projecteurs !