BOX OFFICE du DOURON au 24 juillet
1 – L’age de Glace 4 1249
2 – Le Prénom 1015 et encore 2 séances
5 – Bowling 492 et encore 2 séances voir plus
Les deux derniers ont encore leur chance de ravir la premère place à IA4.
The Dark Knight Rises
Il y a huit ans, Batman a disparu dans la nuit : lui qui était un héros est alors devenu un fugitif
La fin de cette ère Batman »…
Cela fait maintenant plus d’une demi-douzaine d’années que Christopher Nolan et Christian Bale ont lié leur destin à la saga Batman. Tous deux ont confirmé que The Dark Knight Rises était leur dernier épisode derrière ou devant la caméra. Voici ce que déclarait l’interprète de Bruce Wayne, quelques mois avant la sortie du film : « J’ai terminé le tournage de The Dark Knight Rises, il y a quelques jours. Donc c’est la dernière fois que j’enlève mon masque de Batman. Je crois que toute la production du film a été bouclée cette semaine [en novembre 2011], donc c’est terminé. Tout est fini. Ce volet sera le tout dernier pour moi et le réalisateur Christopher Nolan. C’est la fin de cette ère Batman », a-t-il expliqué.
IMAX oui, 3D non !
The Dark Knight Rises est l’un des seuls blockbusters de 2012 à ne pas avoir succombé aux sirènes de la 3D. Christopher Nolan a expliqué ce choix, à contre-courant de l’industrie hollywoodienne actuelle. Il s’agit d’abord pour lui de ne pas rompre l’homogénéité de sa trilogie, le relief pouvant donner au troisième épisode un aspect visuel différent. Autre explication, The Dark Knight Rises présente des personnages hors du commun. Or, la 3D impose une intimité pour le spectateur, ce qui ne serait pas compatible avec ce nouvel opus selon le réalisateur. Cependant, Nolan a filmé 45 à 50 minutes de son film en format IMAX, soit deux fois plus que pour The Dark Knight – Le Chevalier Noir.
The Dark Knight Rises fera-t-il aussi bien, ou mieux, que The Dark Knight – Le Chevalier Noir? Ce dernier est longtemps resté dans le top 10 des plus gros succès de tous les temps, grâce à un box office mondial dépassant le milliard de dollars (dont 533 millions aux Etats-Unis, où le long métrage se positionne à la troisième place du box office national, derrière Avatar et Titanic). La performance est d’autant plus remarquable que le film n’était pas sorti en 3D.
LA PART DES ANGES
Alors que le nombre de jeunes chômeurs en Angleterre a atteint la barre fatidique du million de personnes pour la première fois en 2011, Ken Loach et son scénariste attitré Paul Laverty voulaient parler de cette génération sacrifiée dans La Part des Anges, comme ils l’avaient fait auparavant avec Sweet Sixteen (2002).
Le terme « la part des anges », qui donne son nom au titre du film, vient du monde de la distillation d’alcool. Il désigne la partie du volume d’alcool qui s’évapore pendant son vieillissement en fût, un processus qui permet au whisky écossais d’atteindre les 40° minimums nécessaires à son appellation.
Ken Loach retrouve avec ce film William Ruane, qu’il a déjà dirigé quelques fois, à ces débuts dans Sweet Sixteen (2002) puis dans le film à sketches Tickets en 2005, deux longs métrages où apparaît également Gary Maitland, présent au casting de La Part des Anges. Le cinéaste et Ruane n’avaient pas travaillé ensemble depuis le célèbre Le Vent se lève et sa Palme d’Or en 2006. Loach avoue s’être servi de cet acteur qu’il connait bien pour diriger le reste du casting, qui le suivait alors facilement.
Le film compte dans ses rangs un authentique professionnel du whisky, en la personne de Charles MacLean, interprète de Rory Mc Allister. Alors qu’il écrivait le film, le scénariste Paul Laverty le rencontra, et sa vision du personnage en fut définitivement changée. Sur ses conseils, Ken Loach décida alors de lui confier le rôle, préférant avoir un passionné de whisky qui n’a jamais joué, plutôt qu’un véritable acteur sans connaissance.
Après huit mois de repérages par Michael Higson, le régisseur du film, Ken Loach et ses producteurs ont sélectionné trois distilleries pour apparaître dans le film. Comme en lien avec la manière artisanale qu’a le réalisateur de créer ses films, ces distilleries sont toutes indépendantes.
Pour écrire le scénario, Paul Laverty est allé à la rencontre de plusieurs éducateurs s’occupant de jeunes en difficulté. Ces rencontres lui ont montré que même chez le plus désespéré des jeunes, il y a du potentiel. Le scénariste a ainsi rencontré John Carnochan, un officier en charge de la section de lutte contre la violence dans un quartier de Glasgow. Il a également pu faire la connaissance de Paul Brannigan, jeune homme paumé qui participait à une initiative de quartier, et qui tient finalement le rôle de Robbie dans le film !
Pour garder le secret le plus longtemps possible sur l’histoire du film, les acteurs n’avaient accès qu’à de petits passages du scénario. Au fur et à mesure des six semaines de tournage, ils découvraient ainsi la suite de l’histoire, sans toutefois en connaître le dénouement final. C’est une des raisons pour lesquelles le tournage s’est déroulé de manière chronologique.