Les INFOS du cinéma :
Jeudi 22 novembre en avant-première nous avons tourné le film « LA MAREE ETAIT EN VERT » du réalisateur Sylvain BOUTET, une coproduction de France 3 Bretagne et Aligal Production. Film que vous pourrez voir sur FR3 le jeudi 6 décembre à 8h50 dans « Des histoires et des Vies ».
Au 20 novembre nous étions à 22500 entrées à comparer au 22600 de l’année dernière où nous avions déjà « Les Intouchables ». Avec le beau programme à venir nous pouvons espérer finir l’année à 26000 entrées.
L’équipe du cinéma était à BAUD en pré-projection pour les programmes futurs, au programme « MES HEROS », « LA STRATEGIE DE LA POUSSETTE », « TELE GAUCHO » et « L’HOMME QUI RIT ».
Cette semaine nous avons accueilli 240 écoliers, maternelle et CM1/CM2, dans le cadre des projections Cin’école
Une idée de cadeau pour Noël « Offrir des places de cinéma » pour les séances du 25 après midi.
Dommage que « LA FIN DE LA SAGA TWILIGHT » se termine avec la dégradation de la toile tendue du mur droit de la salle faite le mercredi 21 par un spectateur.
En primeur le programme à venir :
A partir du 12/12 – ARGO et MES HEROS
Puis à partir du 19/12 – HOBBIT, LES CINQ LEGENDES et THERESE DESQUEYROUX
Enfin à partir du 26/12 – LES MONDES DE RALPH, NIKO le petit renne, ODYSSEE DE PI et POPULAIRE
LE CAPITAL
Costa-Gavras
On ne présente plus le cinéaste Costa-Gavras, grande figure du cinéma français. La carrière du réalisateur est jalonnée de films traitant souvent de sujets brûlants comme Amen (2001) sur le mutisme du Vatican à propos de l’extermination des Juifs d’Europe lors de la Seconde Guerre Mondiale. Le Capital ne fait donc pas exception à la règle, Gavras s’attaquant cette fois au monde de la finance sur fond de crise économique internationale.
Du roman au film
Le Capital est adapté du roman éponyme de Stéphane Osmont. Très cru, le livre est une dystopie sur le milieu financier et un pamphlet acerbe sur le capitalisme et ses dérives. Le titre du livre est une référence à l’œuvre de Karl Marx du même nom, comme nous l’explique l’auteur : « Le titre du roman est bien entendu une référence au texte le plus connu de Karl Marx. Dans les deux cas, on y parle de l’argent et de son accumulation, c’est à dire du « capital ». Et comme l’idée est d’en montrer les périls, autant emprunter son titre à Marx. Il est simple et clair. On comprend tout de suite de quoi il est question ! »
NOUS YORK
Et de deux !
Nous York est la deuxième réalisation du duo Géraldine Nakache et Hervé Mimran. Leur première collaboration date de 2009 avec le succès Tout ce qui brille, dans lequel deux jeunes femmes de la banlieue rêvent de pénétrer dans le centre de Paris, où tout leur semble possible.
Titre
A l’origine du projet, le film devait s’intituler « I love Brooklyn ». C’est Hervé Mimran qui a finalement pensé à l’appeler Nous York. Avant de proposer à sa partenaire ce qui serait le titre définitif du film, le réalisateur a tout de même précisé : « J’ai trouvé, ne t’énerve pas, c’est un jeu de mots ». D’abord étonnée, Géraldine Nakache l’a finalement accepté.
LE JOUR DES CORNEILLES
Premier film
Même si Jean-Christophe Dessaint avait déjà participé à l’élaboration de plusieurs films d’animation comme Le Chat du Rabbin, dont il a écrit le storyboard, Le Jour des Corneilles est le premier long métrage qu’il réalise. Le cinéaste, très imprégné par la nature, a été séduit par cet aspect dans le scénario et les possibilités que ce décor offrait : « (…) un défi en soit par sa complexité technique de représentation et d’animation », explique-t-il.
Adapté d’un roman pour adultes
Bien que Le Jour des Corneilles soit un film d’animation pour enfants, l’histoire est tirée du roman de Jean-François Beauchemin, qui était au départ destiné aux adultes. De façon à attirer l’attention du jeune public, la narration est faite du point de vue du personnage principal, le fils Courge, ce qui confère une touche enfantine au récit mais qui a aussi requis un important travail d’adaptation à la scénariste Amandine Taffin : « (…) l’un des enjeux majeurs était de transposer cette œuvre littéraire, qui est un récit introspectif et qui ne présente pas de dramaturgie cinématographique, pour en faire une aventure », explique-t-elle.