Les infos du cinéma
A partir le 29 juillet
LE PETIT PRINCE,
Un projet français
Le Petit Prince est un projet d’initiative française mené en premier lieu par le producteur Dimitri Rassam, qui n’est autre que le fils de la comédienne Carole Bouquet et du producteur Jean-Pierre Rassam. Doté d’un budget colossal de 60 millions de dollars, le film a tout de même mis neuf ans à se faire, en raison d’un travail d’adaptation de l’oeuvre littéraire d’Antoine de Saint-Exupéry particulièrement complexe.
Un livre culte
Le roman d’Antoine de Saint-Exupéry est le livre de tous les superlatifs. Traduit dans 243 langues et dialectes, il conserve la première place en termes de ventes chez Gallimard, l’éditeur du livre. D’autre part, depuis sa sortie en 1943, l’ouvrage a été vendu à 145 millions d’exemplaires partout dans le monde, ce qui fait que le livre d’Antoine de Saint-Exupéry est aujourd’hui, après la Bible, l’ouvrage le plus traduit et le plus vendu.
Deux techniques d’animation distinctes
Mark Osborne a utilisé deux techniques du cinéma d’animation assez différentes l’une de l’autre dans Le Petit Prince. Si la majorité du film relève de l’image de synthèse, une petite partie correspondant au passage du récit que fait l’aviateur à la petite fille à propos du Petit Prince est en stop-motion. La raison de l’utilisation de cette technique particulière est qu’il était question de créer un effet poétique rendant hommage à Antoine de Saint-Exupéry et au livre de ce dernier. D’autre part, en utilisant la stop-motion, une certaine fidélité autour des illustrations à l’aquarelle de l’aviateur est respectée.
Le Petit Prince et la culture populaire
Si la sortie du Petit Prince au cinéma suscite la curiosité, le célèbre roman est un ouvrage qui a depuis de nombreuses années dépassé le simple stade d’œuvre littéraire puisqu’il a notamment été décliné en bande-dessinée par Joann Sfar en 2008 ; en séries télévisées (au Japon en 1978 ou en France en 2010) ; sous la forme de différents opéras et de comédies musicales à l’image de celle produite par Richard Cocciante en 2002 ; ou encore utilisé sous la forme de références dans des chansons comme « Dessine-moi un mouton » de Mylène Farmer.
L’obligation d’universalité
Compte tenu de son histoire et de son rayonnement à travers le monde, il s’agissait pour les producteurs français à l’initiative du Petit Prince de proposer un film qui soit universel et non confidentiel. Le long métrage devait pouvoir parler à tout le monde, comme l’explique Dimitri Rassam : « On sentait bien qu’on avait l’obligation de ne pas faire une œuvre confidentielle, étant donné qu’il s’agit du livre français le plus vendu au monde. Il fallait donc respecter l’universalité du roman qui a touché les gens au-delà des générations et des cultures. »
Hayao Miyazaki envisagé
Film de commande à l’initiative de Dimitri Rassam et Aton Soumache, Le Petit Prince n’avait pas de réalisateur attribué au départ et les producteurs français ont donc rencontré un certain nombre de cinéastes avant de confier la réalisation du film à Mark Osborne. Parmi eux, citons l’un des maîtres de l’animation japonaise, Hayao Miyazaki, réalisateur de Princesse Mononoké et du Voyage de Chihiro, pour qui le roman d’Antoine de Saint-Exupéry avait eu une importance particulière dans sa vie.
Une œuvre personnelle
Pour André Dussolier qui double l’aviateur, l’oeuvre d’Antoine de Saint-Exupéry a une place particulière : « J’en ai fait un montage, il y a quelques années, qui condensait l’histoire du Petit Prince, pour le réciter, accompagné d’un flûtiste et d’un pianiste. Il faut dire que c’était un vrai plaisir pour un comédien d’interpréter les personnages. »
Les acteurs face au roman
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, pour certains acteurs prêtant leur voix aux personnages du film, la découverte du roman d’Antoine de Saint-Exupéry s’est faite sur le tard. Ainsi, Florence Foresti, qui double la mère de la Petite Fille, a découvert le livre lorsqu’elle est devenue mère. Guillaume Gallienne, quant à lui, même si « Le Petit Prince » fait aujourd’hui partie de son panthéon littéraire, avait quinze ans lorsqu’il l’a lu pour la première fois.
Un compositeur de légende
L’équipe du film s’est adjoint les services d’un compositeur de légende puisque la musique est signée par Hans Zimmer, musicien allemand ayant travaillé sur plus d’une centaine de films parmi lesquels 12 Years a slave de Steve Mcqueen ou Rush de Ron Howard pour ne citer qu’eux. Parmi les multiples récompenses glanées au cours de sa riche carrière, citons un Oscar, deux Golden Globes, trois Grammy, un American Music Award et un Tony.
La voix de Camille
Après Elle s’en va d’Emmanuelle Bercot en 2013, la chanteuse Camille fait de nouveau une incursion dans le cinéma puisqu’elle est l’interprète des chansons du film. Pour la chanteuse, faire partie du projet rejoint sa démarche artistique : « L’histoire de la Petite Fille fait profondément écho à ma démarche musicale et à mon désir de ne jamais m’éloigner du monde du jeu et du rêve. »
Cannes 2015
Le film a été présenté hors-compétition au Festival de Cannes 2015
Et dans la semaine : ANT-MAN, LES BETISES et UNE SECONDE MERE.
Puis le 5 aout
4 FANTASTIQUES,MICROBE ET GASOIL, NOS FUTURS
Et pour suivre
MISSION IMPOSSIBLE en sortie nationale et FLORIDE
A bientôt au cinéma.