CETTE SEMAINE « S M S »

Les infos du cinéma

Quatorzième  Sortie Nationale de la saison « SMS » Séances à 21h vendredi 22, samedi 23 et dimanche aout.

La programmation à venir avec :

–      HERCULE en sortie nationale à partir du 28/08

–      LE BEAU MONDE le 1 septembre

–      NOS ETOILES CONTRAIRES dès le 3 septembre

–      WINTER SLEEP le 8 septembre

–      LUCY encore 5 fois les 27 et 31 aout, puis les 2, 5 et 6 septembre.

 

Winter Sleep a remporté la Palme d’or du 67ème Festival de Cannes, présidé par Jane Campion. Le réalisateur Nuri Bilge Ceylan est un habitué du festival puisqu’il a déjà reçu trois prix de la Croisette : le Grand Prix en 2003, pour son film Uzak, puis celui de la mise en scène en 2008 pour Les Trois Singes et enfin un second Grand Prix en 2011 pour Il était une fois en Anatolie.

 

SMS

Adaptation

Le début du scénario de SMS est tiré d’une histoire vraie et du roman éponyme de Laurent Bénégui paru en 2009. « J’ai été tout de suite séduit, j’ai eu le sentiment qu’on plongeait dans de nombreuses situations imprévisibles et que la narration ménageait d’incroyables rebondissements, des émotions très diverses, un rythme effréné. C’est donc une histoire qui m’a immédiatement, en termes de proposition de scénario et d’images », explique le metteur en scène Gabriel Julien-Laferrière.

Retrouvailles

Gabriel Julien-Laferrière avait déjà eu l’occasion de diriger Guillaume De Tonquédec sur quelques épisodes de la série Fais pas ci, fais pas ça : « J’adore son personnage dans la série, mais, tout comme dans Le Prénom, il campe un personnage de comédie qu’on regarde un peu de l’extérieur, pas auquel on s’identifie. Le vrai pari de SMS, c’était d’en faire un héros (…) il est dans toutes les scènes et aucune séquence n’est vécue en dehors de son point de vue. »

Un rôle physique

Guillaume De Tonquédec s’est investi corps et âme pour SMS. Le producteur Alain Attal exlique : « Guillaume n’a pas été ménagé ! Gabriel l’a fait courir partout, l’a suspendu par les pieds, l’a mis sous des trombes d’eau. Il a pris un plafond sur la tête, s’est fait plaquer au sol, menotter, toujours avec le sourire entre les prises et ce flegme presque britannique qui le rend si drôle et touchant à l’écran. » L’acteur a suivi une coach sportive deux fois par semaine pour se préparer physiquement et notamment pour s’entraîner à la corde lisse. Ce qui ne l’a pas empêché de se blesser… S’étant fait une déchirure à la jambe droite durant la première semaine, l’acteur a dû repousser des scènes de course en fin de tournage.

Partition participante

Gabriel Julien-Laferrière explique comment la musique a été choisie : « La musique est un partenaire du récit, de l’émotion et du rythme. Je savais que j’avais envie d’une partition plutôt rock, avec une vraie batterie, sans rythme électro, et qu’elle ait de l’ironie. Elle peut être subjective car elle exprime le ressenti du personnage sur l’instant (…). A d’autres moments, la musique offre un contrepoint pour donner une autre tonalité à la scène. Elle est le supplément d’âme des scènes. »

Un personnage qui fait réfléchir

Guillaume De Tonquédec, étonné puis ravi que Gabriel Julien-Laferrière lui confie le rôle de Laurent, revient sur cette expérience : « J’ai été séduit par le parcours initiatique de ce monsieur tout le monde (…) Il va traverser une série d’épreuves qui vont lui faire mesurer quelles sont les vraies priorités dans sa vie. Dans le roman, on sent bien que le protagoniste s’est montré passif toute sa vie, jusqu’à ce que son destin le rattrape. Laurent Bénégui m’a raconté que le début du film était autobiographique. (…) J’aime les histoires qui font évoluer les personnages: ici, Laurent évolue même physiquement, tout en gagnant en maturité grâce à ces épreuves. J’ai dû faire mon propre voyage initiatique en exécutant plusieurs cascades, ce qui était à la fois une surprise et une bénédiction pour moi. »

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