Les infos du cinéma
Déjà 2037 entrées pour « QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU » et encore cinq séances programmées d’ici au 12 aout. Ce film pourrait reprendre la troisième place à « L’AGE DE GLACE » au BOX OFFICE du cinéma toutefois encore loin derrière AVATAR avec ses 5120 entrées et INTOUCHABLES qui a réalisé 3606 entrées.
Matthew Reeves
Sa biographie
Bien qu’étant né dans l’Etat de New York, Matthew Reeves grandit à Los Angeles où, à l’âge de huit ans, il commence à diriger ses amis dans des films fictifs tournés à l’aide d’une caméra-jouet. C’est à treize ans qu’il rencontre J.J. Abrams à l’occasion de la diffusion de leur court-métrage respectif à la télévision, lors d’une émission à but non commerciale dont le programme est créé par le public (concept américain appelé Public-access television).
LA PLANETE DES SINGES
Suite logique
La Planète des singes : l’affrontement débute là où Les Origines s’était arrêté. À la fin du volet précédent, les singes se libéraient de leur captivité au moment où un virus mortel créé par les humains se répandait dans le monde. César, leader bienveillant des singes, a conduit les siens en sécurité à Muir Woods, non loin de San Francisco. Hors de cette enclave, une pandémie, la grippe simienne, a décimé la plus grande partie de l’espèce humaine. La civilisation a décliné peu à peu, et l’humanité a pratiquement disparu.
Chimpanzophile
Le mari de l’actrice Judy Greer, qui joue Cornélia dans le film, est un très grand fan de La Planète des singes (1968). Elle raconta, lors d’une interview, qu’à leur mariage, le gâteau était en forme de chimpanzé, et que le film original ainsi que La Planète des singes : les origines (2011) étaient diffusés au bar sur deux écrans distincts alors que les invités étaient servis en cocktails.
Tabernacle !
Le tournage a eu lieu, comme une partie du premier volet, au Canada, en Colombie-Britannique. C’est pour la diversité de ses sites, et notamment ses forêts, que le lieu fut choisi, ainsi que pour son isolement relatif : les scènes furent en effet tournées sur l’île de Vancouver et à Campbell River. Certaines séquences supplémentaires furent également filmées à la Nouvelle-Orléans.
Réalisateur de peu
Le réalisateur original du prequel de La Planète des singes ne reprend pas la tête de ce second volet. En effet, Rupert Wyatt avait entre-temps prévu de porter à l’écran un remake du Flambeur, de Karel Reisz. C’est alors Matt Reeves qui récupère le projet, alors que celui-ci a déjà, sur ses quatre longs-métrages réalisés, un précédent dans le domaine de la science-fiction. S’il a d’abord touché à la comédie en 1996 avec Le Porteur de cercueil, il est également le réalisateur de Cloverfield, qui fait appel au mythe de Cthulhu et à un univers de science-fiction. La Planète des singes : l’affrontement n’est donc pas sa première incursion dans un monde dévasté et fantastique.
L’affrontement de l’immortel
Spécialisé dans les suites et remake contestés, Mark Bomback s’est chargé d’écrire la version finale du scénario de La Planète des singes : l’affrontement. Il avait déjà à son actif les récents et controversés (par les fans et la critique) Wolverine : le combat de l’immortel avec Hugh Jackman et Total Recall, avec Colin Farell. Il signe avec ce second opus simiesque un nouveau scénario centré sur l’action, ayant également écrit ceux de Unstoppable et de Die Hard 4.
Dernier né de la portée
La Planète des singes : l’affrontement fut produit lors des 50 ans de l’oeuvre originale, écrite par Pierre Boulle, à qui l’on doit également le roman Le Pont de la rivière Kwai. Depuis sa publication en 1963, le récit s’est vu adapté huit fois au cinéma (en comptant cette version-ci) et connut également deux séries télés et plusieurs BD. La première adaptation, La Planète des singes, est réalisée par Franklin J. Schaffner en 1968 et suit fidèlement l’histoire originale. Charlton Heston jouera aussi dans la suite du film, Le Secret de la Planète des singes (1970). Les trois films suivants sont des suites directes alors que la version de Tim Burton en 2001 est un reboot sans lien avec les premiers films. Enfin, La Planète des singes : les origines et le nouveau volet sont des prequels à l’oeuvre d’origine.
Evolution rapide
La Planète des Singes : L’Affrontement n’est pas encore sorti qu’en janvier 2014, le producteur Peter Chernin précise que Matt Reeves réalisera et coécrira la suite du prequel avec Mark Bomback, qui signa le scénario final de ce deuxième opus. Le film, encore sans titre, est prévu pour juillet 2016, si Reeves ne quitte pas le projet comme l’avait fait son prédécesseur Rupert Wyatt, considérant que les délais de production étaient trop courts pour que le film sorte en mai 2014.
Singes handicapés
Judy Greer et Toby Kebbell durent apprendre, avant de pouvoir incarner leur personnage simiesque, à se déplacer et à se comporter physiquement comme des chimpanzés, de façon à rendre leur alter-ego numérique ultra réaliste à l’écran. Ils furent personnellement coachés pendant plusieurs semaines et utilisèrent notamment des béquilles, pour simuler la longueur de leurs bras dont ils devaient se servir différemment, surtout pour marcher. Greer considérait qu’elle devait se mouvoir instinctivement, et ne pas trop réfléchir à son jeu d’actrice pour entrer au mieux dans la peau du personnage, encore plus intuitif que réfléchi.
Come-back du ground zero
Le personnage joué James Franco, qui n’a pas repris son rôle dans ce second prequel, victime de l’épidémie qui décima l’humanité, fera pourtant un caméo dans le film durant un flashback centré autour du passé de César. Les images utilisées provenant de La Planète des singes : les origines, l’acteur n’est pas crédité au générique et n’a pas eu à apparaître sur le plateau de cette suite.
Décalage dans le temps
A cause de la mort de Paul Walker durant la production de Fast and Furious 7, la sortie de ce dernier fut repoussée. C’est pourquoi La Planète des singes : l’affrontement, qui devait à l’origine sortir le 18 juin aux Etats-Unis, sera visible sur les écrans américains dès le 11 juin, pour remplir le vide laissé par le film de James Wan.
Dérivés simiesques
La Planète des singes : l’affrontement passe à l’écrit ! L’auteur Alex Irvine a été chargé d’adapter le film en roman, alors que l’écrivain Greg Keyes écrivit une prequel littéraire du film temporellement située entre ce dernier et La Planète des singes : les origines. Les deux ouvrages sortent entre mai et juillet 2014 et sont suivis de la publication d’un art book unique dédié aux deux préquels, au premier de Rupert Wyatt et au second de Matt Reeves.
Andy Serkis, l’homme invisible
Ces dernières années, très peu de films affichant Andy Serkis sous sa véritable apparence ont été recensés. Comme pour éviter qu’on le reconnaisse, le comédien aux mille visages a privilégié les rôles demandant une « performance capture ». Gollum dans Le Seigneur des anneaux, Capitaine Haddock dans Les Aventures de Tintin: Le secret de la licorne, ou encore King Kong, dans la version de Peter Jackson, c’était lui ! Et ce nouvel épisode de La Planète des Singes ne déroge pas à la règle.
Entre 3D et décors réels
Le réalisateur Matt Reeves s’est inspiré de son expérience sur le tournage de Cloverfield, pour apporter une touche de réalisme et de dynamisme à La Planète des singes : l’affrontement. Un réalisme d’autant plus renforcé par le choix de la production de tourner en extérieur, contrairement au premier épisode, qui a majoritairement été filmé en intérieur. Ainsi, plus de 85 % du film a été tourné dans les forêts de Vancouver et dans la région de La Nouvelle-Orléans, au moyen de caméras 3D. Les acteurs ont quant à eux apprécié l’expérience, notamment Keri Russel qui ajoute : « Nous étions vraiment coupés de la civilisation. Sur le tournage, c’était calme, magnifique, mais en même temps on était aussi une grosse production. Même en ayant tout ça sous les yeux, il était difficile de croire qu’ils avaient réussi à amener ces énormes caméras 3D en plein cœur de la forêt, avec tout ce que comprend le tournage d’un gros film, en empruntant ces petits sentiers entre les arbres… »
Dispositif spécial
Les « singes » étant incarnés par de véritables acteurs grâce à la technologie de capture de mouvement, un dispositif important a été mis en place pour suivre les déplacements des comédiens. 35 personnes étaient affectées dans chaque équipe, une cinquantaine de caméras mo-cap et huit caméras témoins tournaient constamment pour filmer tout ce qui touchait aux personnages-singes. Pour Joe Letteri, superviseur senior des effets visuels, « cette technologie de pointe ne doit jamais primer sur l’histoire et le jeu des acteurs, mais au contraire se mettre à leur service. Pouvoir filmer la performance capture sur site et travailler avec tous les autres acteurs permet d’obtenir une interprétation plus cohérente. »
Langue des singes
Pour le scénariste Mark Bomback, donner une voix aux primates a soulevé deux principales difficultés. La première était de trouver un moyen de dépeindre la manière dont les singes communiquent entre eux puis de déterminer comment ils s’expriment verbalement, tout en restant plausible. La seconde était de trouver une raison valable aux singes de privilégier le langage humain, au détriment du simiesque.