Les INFOS du cinéma :  

Levons une partie du voile sur le programme ARMORICOURT 2013, samedi 16 mars à 14h L’APAB aura le plaisir de vous présenter 5 courts-métrages produits en Bretagne :

• « En Boite » de Mathieu Paquier
• « Enez Eusa » de Marthe Sébille
• « Eremia Eremia » de Olivier Broudeur et Anthony Quere
• « Le Vivier » de Sylvia Guillet
• « Mon petit bouquet » de <stéphane Mercurio

Ensuite à 16h, un nouveau ciné-concert sur le film « L’Homme à la caméra » sur une composition musicale de Rob Mitchell au clavier accompagné par son complice Thierry Delaigue.

Une dernière sur la programmation à partir du 27 avec DIE HARD, JAPPELOUP en avant première, LINCOLN, TURF, LE MONDE DE NEMO, BOULE ET BILL, JEAN DE LA LUNE, MOBIUS et ZERO DARK THIRTY.

ARTICLE 23

Dimanche 17 février à 17 h, En présence du réalisateur Jean-Pierre Delépine

On oublie trop souvent que l’article 23 de la déclaration universelle des droits de l’homme stipule que chaque être humain a droit à un travail. A travers le récit d’une histoire largement inspirée de faits réels, ce film interroge avec acuité « la valeur travail » et le drame du chômage.

Le travail c’est la santé

En 2007, Jean-Michel Carré réalisait J’ai (très) mal au travail, un documentaire sur le rapport qu’entretiennent les Français avec leur profession. En 1987, Luc Moullet avait préféré traiter la recherche d’emploi avec humour en proposant La Comédie du travail, au contraire de Costa-Gavras qui avait mis en scène José Garcia assassinant ses concurrents pour obtenir un poste, dans Le Couperet. Le cinéma et le monde du travail, c’est une longue histoire, dans laquelle Article 23 marque un nouveau chapitre…

Une première !

Article 23 est le premier long métrage de Jean-Pierre Delépine

ALCESTE A BICYCLETTE

Genèse

Quand le metteur en scène Philippe Le Guay a proposé à Fabrice Luchini de jouer dans Les Femmes du 6e étage (2011), alors qu’ils se trouvaient sur l’Ile de Ré, les deux hommes ont discuté ensemble de la pièce « Le Misanthrope ». L’acteur a alors fait part au réalisateur de son amour pour les deux personnages principaux que sont Alceste et Philinte. C’est à partir de cet échange qu’est née l’idée de tourner Alceste à bicyclette et que les bases du scénario ont été posées, l’intrigue se déroulant sur… l’Ile de Ré.

Casting

C’est la quatrième fois que Fabrice Luchini tourne pour Philippe Le Guay après L’Année Juliette en 1995, Le Coût de la vie en 2002 et Les Femmes du 6e étage en 2011.

La Pièce

Ce n’est pas la pièce « Le Misanthrope » dans son intégralité qui est filmée, mais seulement la scène 1 de l’Acte 1, présentant les deux personnages principaux, Philinte et Alceste.

Répétition de tournage sur Alceste à bicyclette

Le film se compose de plusieurs scènes de répétition entre Fabrice Luchini et Lambert Wilson. Ce dernier, homme de théâtre, devait alors faire semblant de progresser au fil des scènes. Il raconte : « Au début, quand Serge (Fabrice Luchini) et lui travaillent la scène 1 de l’Acte 1, Gauthier (Lambert Wilson) n’est pas dans le texte, il a une vision anecdotique de la pièce. Il veut la moderniser et il est parfaitement ridicule, comme si un musicien prétendait jouer du Mozart sans jouer toutes les notes ! Il fallait calculer sa maladresse. »

Réalisation

Au tout début du projet, Fabrice Luchini envisageait de réaliser Alceste à bicyclette. Il voulait le tourner en DV en accumulant les scènes d’improvisation. Finalement, il a abandonné cette idée au profit de Philippe Le Guay.

Tournage

Les prises de vue ont été effectuées sur l’Ile de Ré, au printemps 2012.

MAX

Et de deux

Max est le deuxième long-métrage de Stéphanie Murat. Auparavant, celle-ci avait réalisé Victoire en 2004. Avant la mise en scène, Stéphanie avait effectué ses premiers pas dans le monde du septième art en tant que comédienne. On a en effet pu l’apercevoir dans LOL ou encore Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants.

Influences

Stéphanie Murat déclare s’être beaucoup inspirée des comédies italiennes pour donner corps au film Max : « Avec Vincent (le scénariste), on s’est replongé avec délice dans Le Voleur de bicyclette, Le Pigeon, L’Homme aux mille visages et autres chefs-d’œuvre du genre », se souvient-elle, en ajoutant : « Cela me paraissait proche de mes personnages. On avait envie de s’inscrire pleinement dans un contexte social mais sans vouloir pour autant porter un discours. Quand on a écrit ce film, on a été surtout été proches de l’enfance. »

« Le Michel Simon d’aujourd’hui

Stéphanie Murat explique à propos de son casting : « Dès qu’on a eu l’idée du scénario, j’ai eu envie d’un comédien qui se situerait à l’opposé de l’image qu’on pourrait avoir spontanément de ce père. Et un seul nom m’est venu à l’esprit : Joey Starr. Cet homme me bouleversait. (…) Avec sa gueule, c’est le Michel Simon d’aujourd’hui

Volte-face

Plusieurs années auparavant, l’actrice Mathilde Seigner ne cachait pas son aversion pour l’univers des deux membres de NTM, JoeyStarr et Kool Shen. Mais depuis le tournage de Max, les deux acteurs sont devenus très complices, comme en témoigne la maladroite intervention de Seigner lors de la dernière cérémonie des César…

Tournage

Le tournage de Max a débuté le 16 janvier 2011 et a eu lieu en région parisienne.

Analyse poétique

L’artiste JoeyStarr explique au sujet de son personnage : « C’est un mec qui tient un peu la vie des siens à bout de bras et qui, en plus, se met un autre gravier dans la godasse avec cette prostituée, Rose, qui débarque chez lui. Ça me rappelle un de mes textes : « Je sais que la vie est dure quand on la tient à bout de bras, ça ressemble à la traversée d’un océan de merde sans tuba ». »